Baronne X. Amazone en chapeau haut-de-forme devant un étang, Vers 1845-1850.
Huile sur toile, H. 1.16 m ; L. 0.89 m
Signée en bas à gauche : Alfred De Dreux.
Provenance : Galerie Hector Brame, Paris
Vente Hotel Drouot, 26 mars 1953 no. 58 et 10 juin 1964
Ancienne collection Elion, Vente Faubourg Saint Honoré, Paris 9 mai 1979, no. 59
Collection privée, France.
- Marie-Christine Renauld-Beaupère, Alfred de Dreux le peintre du cheval, Lausanne, 1988, p.118.
- Marie-Christine Renauld, L’Univers d’Alfred De Dreux, 1810-1860 : suivi du catalogue raisonné, Arles, 2008, p. 10 et p. 329.
Élève de Léon Cogniet et fervent admirateur de Delacroix, Alfred de Dreux se lie avec Théodore Géricault, dont les peintures équestres ont une influence déterminante sur son œuvre. En 1831, de Dreux expose Intérieur d’écurie au Salon de Paris qui lui vaut une réputation immédiate tant auprès des amateurs que de la critique. Il est alors adopté par la noblesse française et anglaise qui apprécie l’élégance de ses œuvres : il compte ainsi parmi ses mécènes le duc d’Orléans, le duc d’Aumale, et la reine Victoria. A partir de 1840, il entreprend sa célèbre série de portraits de chevaux des écuries renommées du duc d’Orléans.
Ce dandy parisien, chroniqueur des chasses à courre, des officiers à cheval, des courses et des élégantes amazones, devient dès lors l’une des figures les plus en vue des règnes de Louis-Philippe et de Napoléon III.
Suite à la Révolution de 1848, il suit Louis-Philippe déchu en Angleterre à Claremont (Surrey), et se fait apprécier de l’aristocratie anglaise dont il fait de nombreux portraits équestres. En 1852, de retour à Paris, il installe son atelier 26 rue de Douai et réalise de nombreux portraits équestres de la famille et du cercle de l’empereur Napoléon III. Il retourne fréquemment en Angleterre.