Bord de mer en Normandie, vers 1830
Huile sur papier marouflé sur toile, H. 0.22 m ; L. 0.32 m
Au revers du châssis, cachet de cire rouge de la vente d’atelier
Provenance : Vente Camille Roqueplan à Paris « Tableaux et curiosités composant son atelier (…) », 1ère vente, 10 décembre 1855
Collection privée
Formé à partir de 1818 à L’Ecole de beaux-arts, d’abord par Abel de Pujol puis par Gros, Roqueplan s’impose rapidement comme l’un des meilleurs interprètes du paysage romantique. Exposant régulièrement au Salon, de 1822 à sa mort, en 1855, il prélude, au même titre qu’un Paul Huet, aux recherches chromatiques des peintres de Barbizon.
Médaillé au Salon dès 1824, chevalier de la Légion d’honneur en 1832, Roqueplan poursuit sous la monarchie de Juillet une carrière heureuse, quoique discrète, comme en témoignent trois tableaux commandés entre 1834 et 1842 pour le musée de Versailles (in situ).
Des marines sont présentes dans l’œuvre de Roqueplan dès le début de sa carrière. Dans les années 1820, l’artiste travaille surtout en Normandie et en Bretagne. De 1825 à 1830, il se concentre presque exclusivement sur des sujets de marines, y compris les aspects plus dramatiques de l’océan. Stylistiquement, l’art de Roqueplan se situe entre la finesse et la sérénité de Bonington et le scintillement et la brillance de Isabey.