Stanislas Lépine, Les bords de Seine entre Bercy et Ivry, Paris
Stanislas Lépine (1835-1892)

Les bords de Seine entre Bercy et Ivry, Paris, vers 1877-1882

Huile sur toile, H. 0.37 m ; L. 0.66 m

Signée en bas à gauche : S. Lépine

Étiquette au dos du cadre : GALERIE SCHMIT  / 396 rue Saint Honoré – Paris 1er / EXPOSITION LÉPINE / du  15 mai au 15 juin 1968 / 29 – PARIS, LE POINT DU JOUR

Étiquette au dos du châssis : GALERIE SCHMIT  / 396 rue Saint Honoré – Paris 1er / EXPOSITION STANISLAS LÉPINE / Du 5 Mai au 21 Juillet 1993  / no 39 : « Les bords de Seine entre Bercy et Ivry »

Provenance : Baron Flanquet de Fulde, Paris
Sa vente, Hôtel Drouot, 12 mars 1900, no. 44
Georges Petit, Paris, 5 mai 1905, no. 30
Georges Bernheim, Paris
Private collection

Bibliographie :

Galerie Schmit, Paris, cat. exp. Lépine, 15 mai – 15 juin 1968, p. 72, no. 29 (ill.).

Galerie Schmit, Paris, cat. exp. Stanislas Lépine, 5 mai – 21 juillet 1993, no. 39 (ill.).

Robert et Manuel Schmit, Stanislas Lépine (1835-1892), catalogue raisonné de l’œuvre peint, Paris, 1993, p. 147, no. 340 (ill.).

Stanislas Lépine s’installe à Paris en 1855. Entre 1860 et 1875, il fréquente l’atelier de Corot dont il copie certains tableaux. Il rencontre Fantin-Latour qui, plus d’une fois, doit lui venir en aide financièrement. Inconnu à son époque, il reste toujours à l’écart de toute vie de groupe. Par l’éclaircissement de sa palette et son plaisir à étudier les changements atmosphériques dans ses vues urbaines, il préfigure les peintres impressionnistes avec lesquels il expose d’ailleurs en 1874.

Dans ce tableau, si les lignes de la composition se conforment à la tradition, les couleurs, et la manière de les poser, s’éloignent des procédés classiques. La lumière ne vient plus unifier les surfaces mais, au contraire, elle isole des unités élémentaires qui ont leur propre couleur et leur propre ton. Quant à la touche, posée de la pointe du pinceau, elle rend partout sensible la fugacité de l’instant.