Paysage alpestre suisse, vers 1840
Huile sur toile, H. 0.16 m ; L. 0.33 m
Provenance : Collection privée, France
Alexandre Calame, élevé dans des conditions très modestes, commence à travailler dans une banque dès l’âge de 15 ans pour aider financièrement sa mère. Manifestant depuis toujours un goût pour la peinture, les patrons de la banque lui permirent de fréquenter dès 1829, l’atelier du peintre genevois François Diday. Peu après, il abandonne définitivement le bureau pour l’atelier et obtient rapidement du succès. Fortement influencé par ses contemporains Corot et Rousseau, et surtout par les maîtres hollandais du XVIIème siècle, tels Ruysdael ou Hobbema, Alexandre Calame fait de nombreux voyages dans l’Oberland, en Italie, en Allemagne, en Belgique, à Londres et en Hollande afin de se perfectionner au contact des maîtres étrangers. Il se consacre essentiellement à l’étude de la nature avec une prédilection pour le paysage alpestre suisse, dont il devient le maître incontesté. Le peintre a perfectionné une formule très habile de composition alpine qui était fort demandée par sa clientèle bourgeoise. Calame a réussi à capter une nature grandiose, difficilement accessible et ouvrant un vaste champ à l’imagination.