Veneurs rameutant leurs chiens, Vers 1875.
Huile sur toile, H. 1.29 m ; L. 0.96 m
Signée en bas à droite : Princeteau.
Provenance : Marquis de Guadalmina, Paris (commandé directement à l’artiste) Marquise de Guadalmina, Biarritz (son héritière)
Collection privée.
Robert & Manuel Schmit, René Princeteau 1843 – 1914, ‘Chevaux et Cavaliers’, Catalogue raisonné, Paris, 1994, p. 93, no. 137 (ill.).
Né dans une famille de riches notables possédant châteaux et vignobles à Libourne, Princeteau est sourd et muet de naissance. Il étudie la sculpture à Bordeaux, puis la peinture à l’école des Beaux-Arts de Paris. L’artiste accède à la notoriété avec ses peintures de chevaux au Salon de 1885. Il réalise de nombreux tableaux de chasse à courre, de courses, ainsi que des paysages et des portraits équestres. En 1883, Princeteau quitte Paris pour s’installer au château de Pontus près de Fronsac sur les bords de l’Isle. Cette période marque le début de ses grandes compositions célébrant la vie rurale.
René Princeteau est un peintre chasseur, un connaisseur profond de cet univers si particulier de la chasse à courre. Bon cavalier, il a noué des relations avec le monde qui chasse à courre et il est invité à suivre les grands équipages qui évoluaient dans les forêts autour de Paris. On sait par sa correspondance qu’il vit ces journées de chasse avec ardeur et enthousiasme. Princeteau se lie d’amitié avec le comte Alphonse Charles de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913), représenté en habit noir sur un cheval gris au premier plan à droite de notre composition. A partir de 1871, il reçoit son fils Henri comme élève et lui communique son amour des chevaux.